Cuisine

Gros plan sur la boisson hype de l’été : le rosé

Voilà l’été, voilà l’été … les vacances, le soleil, la plage de sable fin, mais aussi les moments de partage autour d’un barbecue ou d’un apéro aussi. Et, qui dit « instants gourmands à partager » dit aussi « petit verre de rosé frais ». Pour accompagner un plat de charcuterie, des toasts de tapenade ou encore un bon tacos tendance maison, le rosé reste le choix de l’été numéro un pour achat de vin en été tour particulièrement. Val de Loire, côtes-du-rhône, Bourgogne, Bordeaux, mais aussi côte de Provence ou encore Languedoc, la France est même le premier producteur de vin rosé au monde ! Gros plan sur un vin souvent considéré comme « le vin du plaisir ».

Les bons accords

Le vin rosé est un vin facile à vivre. Il accompagne tous les repas de l’entrée au dessert en passant par le plat de résistance et est, un produit phare de l’été. À l’image des autres vins, tous les vins rosés ne s’apprécient pas de la même façon. Pour l’entrée, les vins rosés fruités et doux – cabernet et merlot en l’occurrence – sont à préférer. En poursuivant le repas, les vins rosés légers – de Provence et d’Anjou notamment – se marieront à merveille avec les hors-d’œuvre, les entrées froides, mais aussi les poissons. Les viandes grillées seront sublimées avec des rosés plus corsés comme ceux provenant du Béarn. Mais bien sûr, tout n’est affaire que de goûts et d’envies lors d’un achat de vin en ligne. Tout comme le fait de mettre ou non des glaçons dans son verre. Opter pour un rosé « piscine » ne réduit certes pas le degré d’alcool, mais est une façon de rajeunir le vin, de le rafraîchir tout simplement.

La dégustation

La vue

Tout d’abord ce qui caractérise un rosé c’est bien évidemment sa couleur entre le blanc et le rouge. Le premier des sens sollicités pour déguster un rosé est donc la vue. Malgré son intensité pâle, le rosé présente une palette de couleur assez nuancée : violacée, rose pâle, œil-de-perdrix, framboise, cerise, saumon, mais aussi pelure d’oignon notamment.

Cette couleur évolue au fil des ans. En vieillissant, le rosé s’oxyde, sa teinte passe du violacé au saumon. Plus simplement : les nuances jaunes deviennent plus présentes. Ensuite, la technique de macération influe également sur la couleur du rosé. La méthode de vinification par pressurage direct donne alors des rosés plus pâles et, la technique par saignée, donne des rosés de couleurs plus foncés. Dernier facteur, le cépage. Dépendamment du cépage, la robe du rose sera différente. Elle sera plus ou moins soutenue et donc framboise tandis que d’autres, moins soutenues seront alors saumonées. Les vins de Loire ont une teinte framboise, les vins de Provence une robe saumonée, les Bordeaux passe du rubis très clair à la pelure d’oignon par exemple.

L’odorat

Le rosé est un vin qui se boit tout particulièrement jeune. Et pour cause, il est issu d’une courte macération peaux-jus. Raison pour laquelle, le nez est émoustillé par des arômes de fraîcheur, des notes florales – pivoine, rose, frésia en l’occurrence – de fruits – groseille, framboise, fraise, cerise en particulier – en fonction des cépages. Les rosés de plus longue garde auront en plus des notes épicées et ceux issus de grands terroirs auront en plus des notes minérales. Et, pour celles et ceux qui souhaitent laisser le vin rosé vieillir, les arômes de fruits frais se transformeront naturellement en arômes de fruits secs, confits. Mais attention, si les arômes du vin rosé virent sur des notes de champignon, de sous-bois ou encore de cuir, il y a de fortes chances qu’il soit sur le dégénérescence. Attention donc au temps de garde ! C’est donc un critère important lors de l’achat d’un vin rosé.

Le goût

Après la vue et l’odorat, le rosé peut être dégusté avec les papilles gustatives. En bouche, on est d’ailleurs assez proche de la sensation que procure un vin blanc sec. Même s’il n’est a priori pas tannique, son équilibre se construit autour des axes acidité et onctuosité. Le rosé doit être frais et avec une acidité pondérée. Et pour cause, s’il n’est assez acide, le rosé paraîtra lourd à digérer et pourra donner mal à la tête. Si au contraire, il est trop acide, il ne sera pas bon, on dit qu’il est « vert ».

Les astuces

Même s’il est possible de sortir son rosé du réfrigérateur ou de mettre des glaçons pour le rafraîchir, mieux vaut préférer des raisins à gros grains. Ces derniers mis au congélateur pourront en être sortis au moment de la dégustation pour un effet chic sans risquer de diluer le vin.

Le vin rosé étant un vin fragile, il est préférable de ne pas la conserver au-delà de trois jours dans le réfrigérateur. Et bien entendu, de la reboucher avant de la placer pour éviter les odeurs de réfrigérateur. L’astuce des restaurateurs consiste à aller encore plus loin, en faisant le vide d’air dans la bouteille afin de ralentir l’oxydation. Il fallait y penser !

Pour celles et ceux qui ont adoptés la green attitude, il existe des vins rosés bio. Ils proviennent essentiellement de Provence.

Et, attention les vins rosés ne sont pas dépourvus d’alcool. S’ils semblent moins forts, certains rosés de Provence peuvent atteindre les 14 ° d’alcool. Il est donc interdit de consommer du rosé si l’on est mineur, enceinte ou encore allaitante. Bien entendu, la consommation d’alcool doit l’être avec modération et parcimonie. Attention à certains médicaments qui font mauvais ménage. Cela peut renforcer l’activité du médicament, augmenter les effets indésirables voire diminuer son efficacité.